Si les paysages jonchent parfois la sombre galerie de personnages de Djib, ils sont seulement l’écrin d’une vision de l’Humain : envoûté, indifférent ou cynique. Le regard des publics se perd dans les frontières d’un réel quasi onirique. Djib ne nous propose pas un voyage contemplatif mais une descente étrange dans les tréfonds de son univers. Composées d’idées flottant dans des limbes déracinées d’un étrange présent, ses ombres se mêlent aux couleurs pour nuancer des portraits distillants une grande force expressive.